Recherche génétique sur le fœtus, vers une clarification en France
|La directrice de recherche à l’Inserm, Nathalie Cartier-Lavave a été récemment invitée à une interview à l’initiative de « Le Figaro ». Le but étant d’apporter plus d’explications sur la génétique sur l’embryon. Elle a signalé l’importance d’un débat autour des avancées techniques relatives à la recherche génétique sur le fœtus.
Selon Nathalie Cartier-Lavave, le cadre juridique sur la modification génétique des embryons humains est actuellement sujet à des débats en Europe. Chaque pays de l’union a son propre point de vue sur ce plan juridique, ce qui rend la situation plus difficile à résoudre. Pour l’Allemagne, la création d’embryons humains destinés à la recherche est strictement interdite. Pour le pays, un embryon ne doit pas être utilisé dans un but quelconque, outre que la conservation. Toutefois, la Grande-Bretagne, quant à elle, donne le feu vert au processus de modification de l’embryon dans le cadre de la recherche.
En ce qui concerne la France
Pour la France, une nouvelle loi de bioéthique est apparue, mais avec un système modéré. Toutefois, il existe aussi une directive interdisant la création d’embryons transgéniques. Une clarification s’impose, ainsi, sur la possibilité ou non, en France, de la transformation des embryons pour des fins de recherche avant les implantations.