Venins : désormais une source des médicaments
|Très bientôt, selon les scientifiques, les animaux venimeux seront les sources des médicaments contre différentes formes de maladie, notamment le diabète, les problèmes cardiovasculaires, l’obésité et bien d’autres. Ce projet européen Venomics, démarré depuis déjà quatre ans est en train de porter ses fruits. Il consiste à tirer profit à des animaux considérés comme dangereux, dont les serpents, les araignées, les scorpions, les lézards et les anémones de mer.
La base de données sera mise à disposition des scientifiques en ligne vers la fin du mois d’octobre, selon Fréderic Ducancel, membre de l’Institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes à Saclay. Dans cette base de données, les scientifiques trouveront environ 25 000 séquences génétiques de toxines extraites à quantité variée sur 203 espèces animales.
La plupart des venins non connus
Frédéric Ducancel a signalé que presque la moitié des venins restent, jusqu’à présent, méconnus ou ne correspondent réellement pas à leur identification antérieure. Comme rappel, des médicaments obtenus à partir des venins, dont l’antidiabétique Byetta, l’anti-inflammatoire Prialt ont déjà marqué l’histoire de la pharmacologie.
Quant aux technologies modernes, l’idée est de trouver les molécules nécessaires pour lutter efficacement contre les allergies, l’immunologie, l’obésité, le diabète et même le cancer. Le projet Vénomics est mené par des pays européens tels Portugal, Espagne, France, Danemark et Belgique.